joi, 21 octombrie 2010

Dialog cu Llosa

Dintr-un interviu:

Un écrivain a une responsabilité de citoyen. Il doit participer. La solution moralement juste n'est pas de dire : la politique est sale, alors je m'enferme parmi mes livres. Non, c'est trop cynique, trop frivole. C'est pour ça que je fais du journalisme. Ca m'aide beaucoup à être en contact avec l'histoire au jour le jour. J'aime la littérature pardessus tout, mais pas l'idée de l'écrivain isolé dans sa tour d'ivoire, coupé du reste du monde. La moitié de mes romans, je ne les aurais pas écrits sans le journalisme, mes chroniques ou mes reportages. Il ne faut pas être naïf et croire qu'un écrivain est doté d'une vision providentielle. Non, un écrivain se trompe, commet des erreurs. Mais il y a aussi un domaine dans lequel l'écrivain peut apporter quelque chose.
C'est terrible comme les politiques détruisent la langue vivante qui devient, dans leur bouche, des lieux communs, une langue profanée. Alors l'écrivain peut aider à nettoyer la langue de tous les stéréotypes qui détruisent la pensée.

Continuarea.

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Foileton (V)